Le blog de French Touch Fishing

REINS Bubring Shaker Pearl Silver 3" en entrée, et 5" au dessert SVP.

Toulouse, fin du mois de septembre...le street fishing ayant eu lieu dans la ville rose quelques jours auparavant confirme la tendance actuelle : les perches sont hyperactives.

En effet, les compétiteurs de ce street ont pris plus d'une soixantaine de perches maillées! Hola, pas d'emballement quand même, la maille est à 20cm en street, et la perche n'est pas protégée par une taille légale de capture, définie par notre chère fédération...qui serait de toute évidence, comme le sont celles attribuées aux carnassiers peuplant nos eaux, totalement inapropriée... à croire que ce poisson est déstiné à rester nain toute sa vie...

Bref, l'essentiel des poissons de cette compet, dont la plus belle fut mesurée à 35cm, ont été pris sur le canal de Brienne, qui est une sorte de "prise d'eau", déstinée à alimenter le canal latéral, raliant Toulouse à Bordeaux. Ses eaux limpides abritent de nombreuses perches, et notament quelques mastas (j'y ai pris par le passé plusieurs spécimens de 50up...), que nous n'arrivons hélas plus à localiser depuis plus de 2 ans. Les poissons seraient-ils aussi actifs sur la Garonne que sur le canal?

Le seul moyen de le vérifier est d'aller tenter notre chance sur une zone de ce fleuve où les grosses zébrées sont très présentes. Je contacte donc Guignol pour lui faire par de mes intentions, lorsqu'il m'interromp et m'annonce, qu'il a le jour même sur la Garonne, fait plusieurs perches, dont une 47 au lipless et s'est fait casser par une autre du même calibre sur un poste très encombré!

C'est donc surmotivés et confiants que nous nous rendons au bord de l'eau dès le lendemain matin. Nous attaquons au leurre souple, Guignol au REINS G-tail Saturn, moi au Bubring Shaker Pearl Silver. Nos deux leurres de petite taille 3", animés de manière minimaliste, en light linéaire (REINS Meba Jig head de 2.5g) nous procurent un max de touches et remportent un franc succès auprès des perches de taille modeste et autres grémilles.

Après cette mise en bouche matinale, et une boîte de sardine avalée goulûment sur le parking, (heureusement que le ridicule ne tue pas) nous décidons l'après-midi de passer au choses sérieuses. L'agréable partie de pêche du matin et sa multitudes de touches va laisser place à la recherche d'un poisson digne de ce nom. Guignol prospecte au même lipless que la veille, quand à moi, je reste au shaker pearl silver, mais de taille 5', armé sur une jig head de 10gr.

Seuls la taille du leurre et le grammage changent de la pêche du matin car les fonds sont plus importants et les poissons plus loin du bord, l'animation restera la même: du linéaire pur et dur, qui consiste à faire planer le leurre à quelques centimètres au dessus du fond, le plus longtemps possible en relevant progressivement la canne, sans autre animation, avant de reprendre contact avec celui-ci et de récupérer la banière en baissant la canne. Pendant la phase d'animation, il est impératif de garder en permanence le contact avec le leurre, à l'inverse de la phase de récupération de la bannière, qui se fera sans aucun contact avec ce dernier et pendant laquelle le leurre repose sur le fond. L'opération sera renouvelée jusqu'à ce que le leurre vous revienne.

Cette technique demande une concentration extrême et une discrétion sans faille du montage. J'utilise une spinning ML finesse de 6 pieds 3", de la tresse Yamatoyo de diamètre 10 et du fluorocarbone en bas de ligne allant du 15 au 22 centième selon l'encombrement de la zone. Le choix du leurre dépend essentiellement de vos attentes. Beaucoup de pêcheurs utiliseront un leurre qui "bouge". Je préfère pour ma part ceux à mobilité réduite, et dans ce domaine, le Bubring Shaker est roi. Il n'a pour moi pas d'égal. Je pense que la clef du succès consiste à utiliser un leurre en lequel on a confiance et de pêcher juste (couleur, grammage, taille...).

Certe cette pêche peut paraître relou, chiante et has been comparée au top water et autre power fishing, mais cette masta de 50 cm devrait convaincre les plus pessimistes...

La perche est un super fish si on lui laisse le temps de "pousser" et n'est pas le poisson nain que l'on voudrait nous faire croire!!! Oh bordel, il faut vraiment que je m'achète un peson moi!

El pescador de la muerte de l'amor pour FTF.

Merci à Stephane Durand-Robin(Filmandfish), pour la réalisation de cette vidéo en hommage à Jean-Louis Bonnet membre fondateur de Black Bass France.

Un travail vraiment énorme de la part de Steph, des nuits entières à dérusher, à trier, à monter !!!

Du très grand Steph, bon visionnage !!!

FTF

Après plusieurs rencontres avec Vincent Le Masson sur différents évènements halieutique à Paris, nous nous promettons à chaque fois d'organiser une petite sortie carna...

Seulement voilà, nos emplois du temps n'étant pas facile à faire coïncider, le projet est resté en suspens.

Jusqu'au jour où, sur un coup de téléphone, il m'apprend son proche départ pour plusieurs mois à l'étranger; nous laissant peu de temps pour mener à bien notre envie de pêcher ensemble.

La date est donc fixée (été 2009); je passe le chercher le matin tôt sur Paris.

Après une heure de route et un contrôle de gendarmerie, nous pouvons « circuler » et accédons au premier spot.

Il fait déjà chaud, il n'y a pas un once de vent et l'eau limpide nous laisse entrevoir les herbiers naissants ou crevants la surface.

Vincent trouve le spot magnifique et me confie qu'il n'a jamais pêché ailleurs, en eau douce française, que sur des spots urbains.

Avant d'être un street fisher invétéré, Vincent à fait ses armes en mer en tant que sea bass hunter dans la belle région de Bretagne où il est tombé amoureux de la mer, de la voile et  bien entendu de la pêche aux leurres.

C'est aussi sa première sortie en float tube et l'occasion pour lui, de bâptiser sa dernière acquisition.

Alors qu'il finit de gonfler son float et de monter ses bas de ligne, je suis déjà à l'eau et enregistre successivement trois attaques de petits blacks au BASIRISKY dans les herbiers, qui se soldent par des ferrages dans le vide...

Tous deux enfin prêts, nous entamons notre prospection alors que le soleil continue de monter et commence réellement à nous cuire la couenne.

Nous faisons suivre quelques petits bass sans résultats, un gros bass de 50 up nous passe entre les palmes au grand désarroi de Vincent qui peste de ne pas avoir attaqué le poste de plus loin.

De mon côté, je me fais couper une frog par un bec posté sur les bordures tandis que Vince décroche un joli bass d'une quarantaine de cm au soft swim bait à cause d'un ventre de bannière trop détendu.

Puis plus rien pendant de longues heures; j'en profite pour lui expliquer les rudiments du skipping en bait casting et Vincent qui apprend vite aligne déjà de beaux ricochets sous les frondaisons mais qui ne payent pas.

Nous sommes en milieu d'après midi et mise à part les touches du matin, c'est le calme plat depuis que le soleil est au plus haut; nous sommes donc tous les deux capots...dur dur...

Je propose à Vincent de changer de spot pour une ancienne gravière qui héberge une toute petite population de bass mais de très belle taille et qui cohabitent avec de nombreux brochets et perches.

Mise à l'eau et premier lancer, un mini pike se pend à mon BALISONG 130; nous enchainons les baby pikes et les perches avec le pattern suivant: jerking ultra rapide et énergique ponctué de pauses qui se transforment la plupart du temps par une attaque avortée ou non.

Malgré tout, notre pattern ne réussi pas à réveiller l'agressivité de plus gros poissons et la plupart des fishs touchés sont loin d'être maillés.

Style of DEPS: Big fish only!!??

Quoiqu'il en soit, nous avons rompu le maléfice du capot matinal...

J'explore la pleine eau au dessus des herbiers avec un ASURA OSP qui rend folles les perches mais aussi un peu plus profondément au BALISONG 100 et 130 SP pour les brochets.

Nous finissons par croiser un gros bass qui flâne en surface et qui se désintéresse totalement de nos baits.

Après avoir bien prospecter la pleine eau, nous revenons sur une pêche de bordure ou je fais suivre des légions de perches au DAIBUZZIN, mais trop petites pour qu'elles ne s'en emparent.

Les bordures ne sont pas riches en obstacles immergés et les seuls postes potentiels sont les herbiers mais un détail attire mon attention; un arbuste couché dans l'eau et noyé dans les algues brise la monotonie des berges et me semble être « le » spot de cette rive.

Vu l'obstruction des lieux, je monte une BASIRISKY 60 que je pitch directement sur la rive; malheureusement elle se prend dans une branche, je tire pour la débloquer, quitte à casser pour ne pas déranger le poste.

Elle cède et me revient presque en travers de la tronche.

Re pitch et cette fois ci c'est la bonne; la BASI tombe sur les herbes sèches de bordure et je la fais glisser dans l'eau, tel un batracien qui se mettrait à la baille.

La BASI entame sa nage, passe au milieu des bois et des algues, c'est à ce moment que j'apperçois une masse sombre se déplacer.

Mon leurre passe par dessus une branche et le bass contourne par dessous.

La frog est à ce moment là complétement sortie du spot et le bass continue de la suivre, le nez collé à son cul, mais ne l'attaque pas.

Il reste 2m50 de bannière entre moi et le masta indécis; je fais une pause...rien... reprends l'animation, ce qui déclenche l'attaque avec moins de 2 m de fil!!

L'aspiration à été bruyante et le ferrage instantané, le tout dans une eau cristaline, quel pied!!

Tout de suite, je desserre mon frein et tente de contrer ses sauts.

Après de gros rushs puissants, je lui glisse la main dans la bouche et m'en empare...yes!!

Il est énorme; pas très long mais abusément gros et trappu, parfaitement sain et paré de magnifiques couleurs sombres verdâtres.

Vincent n'en revient pas et me félicite de toute la scène qu'il vient de voir.

La pesée nous livre son verdict: plus de 6,5 lbs...superbe pour un poisson de région parisienne.

Le pouvoir attractif de la BASIRISKY me permet une fois de plus d'effectuer une capture de taille accompagnée d'une montée d'adrenaline qui lui est propre.

Après une petite séance photo, nous remettons à l'eau le lunker, avec tout le respect et la gratitude qu'il mérite; qui disparaît dans les herbiers.

Le reste de la session ne nous permettra pas de revoir d'autres bass et nous finirons par quelques petits poissons au jerk bait et au spinner HIGH PITCHER au plus près des touffes d'algues.

Malgré un début de journée difficiles, nous terminons la partie avec le sourire aux lèvres et décidons de remettre ça à une prochaine fois; qui sait peut être en Malaisie, future terre d'accueil de Vincent...

François Carré

Depuis le dernier salon de Fillinges, la Reins Hog est un de mes softbaits favoris. J'ai donc eu envie de vous transmettre cet amour, en partageant avec vous une super expérience de pêche !...

C'était au début du mois d'avril, pas loin de Fillinges. Fred, William, Niels et moi étions en pleine mission Bass, au bord d'une gravière Savoyarde.

En montant une Reins Big Hog 4,5, je savais que j'allais toucher du poisson. Au premier pitch, je sors un petit Bass gourmand... Cool !

Ma confiance en ce Bait grandit ; j'ose pêcher de plus en plus lentement, en peignant avec patience chaque obstacle du plan d'eau. Les potes me doublent rapidement, non sans me chambrer un peu.

Dix minutes plus tard, je caste 30cm à gauche de mon précédent pitch ; et là, c'est le HIT ! Mon fil se déplace, je ferre et combat brievement ce gros bass. Record personel battu !

Reins Hog 4.5" en #011 Black

Dans le milieu aquatique, la meilleure source de protéine est l'écrevisse. 

Mis à part quelques férus de BassFishing, les pêcheurs Français n'ont pas encore intégré ce crustacé dans leurs styles de pêche... Et pourtant : quand il faut pêcher lentement, une bonne imitation d'écrevisse devient une arme redoutable entre toutes les mains.

Grâce à son design original, la Reins Hog n'est jamais à court de mouvements : ses appendices vibrent au gré du plus faible courant, de la moindre animation. Il s'agit là d'un avantage énorme en pêche lente, qui fait de ce leurre un incontournable pour faire face aux conditions difficiles.

Barbeau de 60cm sur la Vienne pendant le Street Fishing de Limoges. Reins Hog 2" en #004 Scupennon

Aux dernières rencontres BBF, David a vraiment fait la différence sur le lot avec la Reins Hog 3.5 en #025 Watermelon Red Flakes et en #019 Blood. Avec ce leurre, il totalise 14 Black Bass maillés dont trois 40up !

 40 cm, Reins Hog 3.5" #025 Watermelon Red Flakes, light Texas 5.3gr

 42 cm, Reins Hog 3.5" #019 Blood, toujours en light Texas 5.3gr

 44 cm, Reins Hog 3.5" #019 Blood, toujours en light Texas 5.3gr

Fabien a masterisé avec un pike de 99 cm toujours à la REINS Hog 3.5", tout simplement magnifique !!!!!!

Dans le Sud de la France, tout près de sa maison de campagne, Fred fait un magnifique Black Bass de 44cm à la Hog 4.5 en #404 Sculpin.

Sur le Lot, à nouveau aux rencontres BBF, Jean-Noël tire son épingle du jeu avec ce joli Black Bass de 40cm. Hog 4.5 #001 Watermelon Seed.

Il y a quelques semaines avec David, je fais un joli bass de 35cm à la Reins Hog 3.5 en #004 Scupenon sur un spot vraiment surpêché. Ce joli light texas a eu raison de sa méfiance !

J'espère qu'à travers ces photos et ces témoignages, d'autres pêcheurs s'essaieront à la HOG... Pour peut-être en tomber complètement IN LOVE !

Biwaturo pour FTF

Suite à une déferlante de mails, nous rajoutons quelques tofs !!!!!!!!

Bass pris par Jé au Japon en light texas sur le boat de Ryo !!!

Bass de l'Est par la Basshisteria !!! Reins GI Jig + Reins Hog 4.5" #011 Black